samedi 13 avril 2019

Gay hill à Richards


Après Gay hill, un petit café au country store du prochain hameau, Independence







Le country store d'Independence

Ça existe encore : vu à une station essence


Des ranches, des tas de ranches, mais à taille humaine quand même. Et la Sam Houston National Forest.

La William Penn road
Après William Penn, la route devient "dirt road" sur 3,5 miles, mais comme il a plu récemment, pas de poussière.

Église de cow boys


Rivière Navasota
A Navasota, je fais quelques courses, un pique-nique, et une assez longue halte à la bibliothèque. Ces "librairies" sont toujours très bien équipées,  modernes, avec wifi, ordis, toilettes, eau potable, prises. Comme j'ai dormi "à l'arrache" la nuit dernière, c'est agréable d'y refaire le plein d'eau, de recharger le téléphone, de faire un point sur le trajet.




Au supermarché de Navasota

Yaourts french style

Mance Lipscomb, musicien de blues natif de Navasota


C'est tout près de Navasota que Robert Cavelier de La Salle a  été "traitreusement" assassiné par ses propres hommes.
La plaque le présente comme un noble gentilhomme, alors que le film vu au Bullock museum d'Austin, le montrait asez détestable ! 


Entrée du ranch de Ernie (notez le panneau en bas à droite contre l'avortement,  il y en a des tas partout sur ma route !)
Je repars par le village de Anderson et j'atteins Richards en fin d'après-midi. Il y a ici un accueil pour les cyclistes appelé "checkpoint Harley" et je suis curieuse de le voir. Quand j'arrive à destination, je suis très déçue de voir un panneau "permanently closed since May 1st 2018",  mais je m'approche quand même, car l'endroit a l'air bien sympa. Le seul occupant des lieux téléphone au proprio pour le prévenir de mon arrivée.
Arrivée au "Checkpoint Harley"
Ernie arrive 1 heure plus tard, il m'explique que oui, il a fermé son terrain au public, car excepté des groupes de cyclistes, il ne recevait qu'une dizaine de visiteurs par an. Vraiment dommage, il y a des petites cabanes toutes mimi, un grand patio et des tables pour y manger, une petite piscine, des toilettes rustiques...





Pour en savoir plus sur Mance
Lipscomb : Baby please don't go


Mais Ernie bien sûr me propose de poser ma tente sous le patio d'une des cabanes, d'utiliser les douches, l'électricité... et ne veut pas encaisser un dollar. Il me raconte un peu sa vie : il a épousé une allemande, et a vécu et travaillé une trentaine d'années en Allemagne avant de rentrer au Texas, où lui et sa femme ont pris leur retraite en s'occupant d'un ranch de 41 vaches (dont l’une doit vêler prochainement)  et de cet accueil "Harley", car il est ancien motard.
Il y a 10 jours, il a reçu un groupe de 60 cyclos également roulant sur le Southern Tier.


1 commentaire:

  1. Bigre heureusement que sud profond ne rime pas seulement avec anti avortement mais aussi avec solidarité cyclo!
    miam l'ambiance avec la musique 🤗

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