lundi 18 mars 2019

Ocotillo à Brawley


La nuit a été bien chaude, mon sac de couchage était presque inutile cette fois.... d'ailleurs ce matin je m'habille en tenue d'été.
Petit déjeuner et wifi au "red feasant", une sympathique halte de bikers.
Ocotillo, seulement 266 habitants, mais c'est bien animé, et je comprends qu'il s'agit d'une base de départ pour de virils "desert adventures" en moto et autres véhicules tout terrain.

Breakfast au Red feasant : vegetarian burrito

C'est un café de motards typique




J'ai 2 options pour arriver à Seeley, or la route la plus directe est indiquée "closed", mais les 3 personnes que j'interroge m'assurent qu'on peut passer et surtout qu'elle est en bon état.
Ça m'arrange de les croire, mais en réalité je m'aperçois vite qu'elle est complètement pourrie.  Je surveille bien où je mets mes roues, pas envie d’une crevaison au milieu de rien. Bon, au moins, c'est plat.





Premières fleurs

La déviation sympa pour contourner le pont cassé 
Ça y est, je suis dans le désert. Le long du trajet jusqu'à Seeley, je verrai de nombreuses motos, buggy, quads, 4/4 et autres véhicules non identifiés, faire les zouaves dans le sable sur le côté de la route.


Tout le long de la route, des campement sauvages  d'"aventuriers du désert"


Des tas de chenilles comme celle ci, téméraires ou suicidaires traversent ma route

On ne doit pas avoir la même définition d'une "good shape road"

Loisir écolo du dimanche

Arrivée à Plaster City qui n'est pas une vraie city habitée : c'est en fait une carrière et une immense exploitation de gypse.
A droite un grand champ de panneaux solaires


Pas très fun, les environs



Autour de Seeley, qui est situé sous le niveau de la mer, je suis étonnée de voir des milliers de bottes de foin stockées de part et d'autre de la route, et aussi des champs bien irrigués, où pousse une sorte de fourrage vert.

À gauche des tas de bottes de foin sous les bâches

Pause "jus d'hibiscus" délicieux au market place de Seeley, puis pause-café/brownie au Starbucks de El Centro, avant de prendre plein nord la Old highway 111, interminable, et désespérément plate, pendant 25 kms jusqu'à Brawley, avec un vent de face pénible, mais plus léger qu'hie
r.

À El Centro, le nom français de l'avenue m'interpelle. Qui connait?


Sachant que la route demain sera également difficile, je me prends une chambre au Desert motel (vive la douche!).

3 commentaires:

  1. Joëlle, c'est tellement bien de te retrouver sur la route. Et quelle route ! On pense très fort à toi et on a hâte de lire la suite. Bises

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  2. LaBrucherie Produce "nos cultures nourrissent la nation", c'est une ferme à El Centro, fondée par Matt LaBrucherie, fils de pionnier, au début des années 50, le site ne dit pas si ses ancêtres étaient français.

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  3. S'ils trouvent cette route en bonne état, comment sont les autres...hihihii Mais il y a pire c'est sur et tu t'en es super bien sortie, bon choix. Contente de voir que tu avales les km plus facilement malgré le vent de face. En effet, tu as l'air bien chargée. Tu en as aussi à l'avant je crois. Belles images, on s'y croirait. Merci, Bonne route ensoleillée et... sans vent.

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